Le temps se gâte !

La question est éternelle. Elle occupe bien souvent le centre des discussions. Nous sommes toujours intéressés, fascinés ou désespérés par la météo. Elle règle nos vies, influence nos comportements, occupe nos esprits. Le temps nous semble souvent en décalage avec nos aspirations ou nos habitudes.

L’hiver ne déroge pas à la règle. Trop doux, trop froid, trop sec, trop pluvieux ou sans les neiges d’antan, nous sommes sans cesse à l’affût des différences. Mais un constat s’impose: le climat se dérègle.

Nous sommes de plus en plus souvent en perte de repères.  Il peut paraître paradoxal en cette saison de parler de réchauffement climatique, mais le constat aujourd’hui est largement admis, notre planète se réchauffe. Les premiers effets de l’accélération de ce phénomène se font sentir. La fonte des glaciers et de la banquise, le réchauffement des eaux océaniques, la diminution du pergélisol (sous-sol gelé en permanence) entraînent des modifications majeures.

Les catastrophes naturelles, inondations, sécheresses, tornades, etc. semblent arriver à des rythmes de plus en plus rapide. Les incidences économiques se font aujourd’hui sentir de plus en plus crûment. L’homme occupe des espaces de  lus en plus grands, les zones à risques sont en extensions. Tout cela conjugué crée de l’insécurité, mais surtout des défis à relever.

L’énergie est le principal de ces défis. La société actuelle ne peut s’en passer. Les énergies fossiles, malgré tous les combats, tous les désagréments, toutes les guerres, ont encore un avenir tant que leur coût sera moindre que celui des énergies renouvelables. Toutefois, l’avenir est dans les énergies propres. Elles s’imposeront lorsqu’elles seront économiquement concurrentielles. La recherche est fondamentale.

Le Valais peut se profiler comme un des leaders du domaine. Nous possédons une histoire énergétique tournée vers le renouvelable. Nos écoles forment une jeunesse bien armée pour développer des technologies innovantes. Le récent partenariat avec l’EPFL est un premier pas encourageant.

Le Gouvernement a adopté une stratégie énergétique ambitieuse avec des objectifs à atteindre d’ici 2020…

Les bases sont là. Nous pouvons être optimistes, mais vigilants.

Pierrot Métrailler


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